Mes genres de prédilection.

samedi 13 juin 2015

QUINZIÈME ARTICLE DÉDIE A DOCTEUR SLEEP



AUTEUR: Stephen King
ÉDITEUR: Albin Michel
COLLECTION: Aucune
DATE DE PARUTION: Octobre 2013
NOMBRE DE PAGES: 600



Salut mes petites citrouilles ! Me revoilà pour une chronique du roman de Stephen King, Docteur Sleep. Si certains d'entre vous l'ont lu, alors vous savez que ce roman est une suite logique au célèbre Shining. Donc, non, je n'ai pas lu Shining, et j'en suis désolée, ne me jetez pas de pierres, s'il-vous-plait, mais cela ne m'a pas empêché de lire Docteur Sleep ! 
Voici mon article écrit accompagné de la BO des Chroniques de Spiderwick. ENJOY. 


  • Résumé officiel du roman: 
          Danny Torrence, le petit garçon, qui, dans Shining, sortait indemne de l'incendie de l'Overlook Palace, est devenu un adulte. Alcoolique et paumé comme l'était son père, il est maintenant aide-soignant dans un hospice, où, grâce aux pouvoirs surnaturels qu'il n'a pas perdus, il apaise la souffrance des mourants. On le surnomme DOCTEUR SLEEP. Lorsqu'il rencontre Abra, une fillette de 12 ans pourchassée par un étrange groupe de voyageurs, Danny va retomber dans l'horreur. 
Commence alors une guerre épique entre le bien et le mal. 


  • Critique positive: 
          Alors, voici un Stephen King, oui, encore je l'avoue. Ce n'est pas de ma faute si j'aime cet auteur, hein. Donc, dans cette histoire nous suivons Danny Torrence, anciennement le petit Danny de l'Overlook Palace, comme dit plus haut dans le résumé. Ici, il un peu plus que la trentaine, si je ne dis pas de bêtises. On retrouve un Danny complètement perdu, nous découvrons ce qui lui ait arrivé après l'horreur qu'il a vécu par le passé. Mais bientôt il va trouver sa voie et va se lier d'amitié avec une petite fille qui se prénomme Abra; en fait il va la connaitre dès le berceau, ce qui est étrange car ils ne se sont jamais vus de leurs vies. Mais un lien les unis et plus tard Abra va être confrontée à des gens malsains qui savent qu'elle est particulière. Bref, je ne vais pas raconter toute l'histoire. Ce que je veux dire par là, c'est que le livre est écrit de façon à ce que nous suivions Danny et Abra tout au long de leur vie jusqu'au point culminant. Si vous connaissez la plume de Maître King, vous savez qu'il aime bien les détails, beaucoup de détails et les paragraphes à rallonge sont sa spécialité. Mais tout ce qu'il dit n'est jamais inintéressant. Et c'est ce qui fait la force de la plume de l'auteur. 
J'ai particulièrement aimé l'ambiance sombre et encombrante du roman, dès le début j'en ai des frissons; je me demandais ce qui a pu passer par la tête de King pour écrire des horreurs comme celles-ci, mais, bizarrement cela m'attirait plus qu'autre chose. J'ai vraiment cru à toute l'histoire du début à la fin. Les personnages étaient sincères, l'histoire très bien ficelée, même si j'avoue avoir eu du mal à rentrer dans l'histoire au début. Il y avait des longueurs, mais obligatoires pour comprendre le pourquoi du comment, surtout si nous n'avons pas lu Shining. 
J'ai particulièrement aimé l'imagination que l'auteur a fait preuve dans cette histoire. Inventer une espèce de famille appelée le "Noeud Vrai" qui se prennent pour des gens bien qui ne veulent que survivre et pour cela tuent des enfants innocents. Dans ce roman l'horreur affligé aux enfants est à son comble, je vous conseille de ne pas lire ce roman si vous êtes assez fragile, car moi-même j'ai été un peu chamboulée à certains moments. Même s'il n'y a pas beaucoup de "moments d'horreur" les seuls présents ici nous suffisent pour des mois entiers. 
Ce que j'ai adoré encore ce sont les détails des endroits fréquentés par les personnages, la diversité et le caractère de chacun d'eux m'a plu comme pas possible. A chaque paragraphe on pouvait les voir, limite les sentir tellement qu'ils étaient bien décrits, même choses pour les rues, les maisons, le camping-car du "Noeud Vrai", les voitures, les vêtements, bref King sait s'y prendre pour nous décrire parfaitement chaque chose pour nous les souffler dans la tête et ne pas nous les faire oublier. 
Tous ces passages d'action m'ont donné envie de me faufiler dans un petit trou et de les voir en vrai, enfin, de très loin, au risque de me faire tuer. C'est un roman plein de personnages hauts en couleur, d'imagination, de rebondissent, bref, une perle comme ne fait que Stephen King. 


  • Critique négative: 
          La seule critique négative que je pourrais dire c'est la fin, un peu trop rapide à mon goût, quand je dis la fin, ce n'est pas du roman, c'est la fin de l'affrontement entre Rose du "Noeud Vrai", la véritable méchante-de-la-mort-qui-tue et les protagonistes. J'aurais aimé quelque chose de plus spectaculaire, ou que l'un des héro y laisse son bras, sa jambe, ou quelque chose de ce genre. C'est un fin peut-être un peu trop............ sage pour l'histoire, vous voyez ? Mais après, cela ne reste que mon avis personnel et j'ai quand même beaucoup aimé. 
Il y a aussi la longueur du début, j'ai eu du mal à le commencer, ou alors, j'ai été tellement choquée du début que je n'ai pas voulu retrouver les affreux fantômes de la tête de Danny, je pense que c'est ça. J'vous jure les premiers chapitres sont peut-être les pire du livre, avec certains autres passages, bien entendu ! 


  • Conclusion: 
          Pour conclure cet article, je dirai que c'est encore un strike complet pour Maitre King de l'Horreur. J'ai adoré les personnages, tous les personnages, même ceux du "Noeud Vrai", je les ai trouvé attachants, surprenants. Le décor du livre l'était tout autant, l'histoire sombre et suffocante mais tellement bien écrite que je m'en fichais à un certain moment. 
La plume, merveilleuse et angoissante, comme toujours. Les petits détails fantastiques si bien amenés qu'on y croirait presque ! 
Pour passer à autre chose, je vous préviens: le livre est long, très long il fait quelques 600 pages, donc je vous conseille de vous accrocher, car la longueur du livre et la longueur des paragraphes peuvent nous inciter à laisser tomber, mais ne le faites surtout pas ! Ne laissez pas tomber car vous allez passer à côté de quelque chose d'extraordinaire ! Ce n'est pas mon King préféré, mais il rentre dans le top 10, ça je vous l'assure. 

  • Personnage préféré:
          Je pense que le choix va être assez difficile, je n'ai pas eu qu'un seul personnage préféré, mais je dois en choisir deux se serait Abra et Danny, les deux héros du romans. Enfin, des héros bizarres, mais quand même. J'ai adoré le passé chaotique de Dan, on aurait dit un homme que l'on pourrait croiser dans la vie de tous les jours, le gars pas trop mal, un peu paumé encore, qui ne sait pas vraiment quoi faire de sa vie, qui se retrouve avec un don qui serait plus considéré comme une malédiction pour lui. Et je le comprends, avoir tous ces fantômes qui vous suivent, qui vous veulent du mal, franchement y a de quoi péter les plombs. Mais non, Torrence n'a pas défailli comme son père, il a réussi à se relever - certes il lui aura fallu des années pour se remettre des dégâts de l'alcool mais il l'a quand même fait. C'est un homme bien, et franchement j'aimerais bien l'avoir avec moi le jour de ma mort. 
Abra, ah, Abra, jeune personne énigmatique, très spéciale, assez jeune et innocente mais au fond d'elle elle garde une part assez sombre qui a fait peur à Dan, au début, et il y a de quoi ! Cette jeune pré-adolescente de 13 ans qui parle comme une adulte, qui se comporte comme telle, qui a des pouvoirs qu'aucun homme n'aurait imaginé. King a le don pour transformer une petite gamine en héro de tous les temps, avec un courage et un gros coeur. J'avoue qu'à certains moments elle m'avait bien fait flipper, mais les personnages tout blanc ou tout noir, j'avoue que moi aussi ça m'ennuie. Là, nous avons été servis par une panelle de protagonistes différents les uns des autres mais attachants - mis à part Rose, bien entendu. 

A conseiller, vivement ! Un roman majestueux, sombre, qui révèle la véritable nature de chacun d'entre nous. Un bijou. 


dimanche 31 mai 2015

QUATORZIÈME ARTICLE DÉDIE A LA MAIN IMMACULÉE




AUTEUR: Anne Bardelli
ÉDITEUR: Editions du Petit Caveau
COLLECTION: Sang Neuf, TOUS
DATE DE PARUTION: 29 Juin 2015
NOMBRES DE PAGES: 194




Eh coucou les amis ! Et oui, cela fait un bout de temps que je n'ai pas posté de chroniques ici. Je ne vais pas m'étaler sur ma petit vie, nianiania, mais disons que, comme tout le monde, j'ai eu une période assez compliquée à passer, et parfois je me dis: heureusement que tu aimes les livres, ma chérie, sinon tu aurais pété les plombs. Bref, je passe. 
Alors, qu'est-ce que je vous ai concocté aujourd'hui ? Eh bien, c'est un roman inédit, pas encore sorti, et dont j'ai eu la chance d'avoir été choisie pour lire et chroniquer ce petit livre. 
Je vous laisse découvrir mon article ici-bas: 


  • Résumé officiel du roman: 
          Marie Costello journaliste, est plongée au cœur d'une enquête nauséabonde. 
          Deux gosses gothiques ont été violemment agressés à la sortie d'une soirée. 
         Afin de découvrir l'identité des coupables, elle tente d'infiltrer le milieu de la nuit, un monde qu'elle connait peu et dont elle ignore les codes. 
           Au coeur du Black Pearl, boite branchée dont l'énigmatique patron ne la quitte pas des yeux, elle va découvrir que cette affaire est beaucoup plus sordide que ce qu'elle imaginait. 


  • Critique positive: 
         Bon ! Tout d'abord, je voudrai remercier Les Editions du Petit Caveau pour m'avoir choisie avec d'autres, parmi la liste des participants pour livre en "avant-première" ce roman vampirique bit-lit. Cela faisait des mois que je souhaitais chroniquer des romans à eux, et ceci est une opportunité de travailler avec cette maison d'édition qui me faisais de l'oeil depuis longtemps.
         Concernant le roman en lui-même j'ai eu tout d'abord quelques petits préjugés; je me suis dit: oh, la la, dans quoi t'es tombée ? Encore un roman à la Twilight, si ça continue tu ne vas pas supporter, ma cocotte. Mais en fait, loin de là ! J'ai été agréablement surprise par l'imagination de l'auteure, mettre en avant une jeune femme de 25 ans têtue, journaliste fouineuse à plein temps qui n'a peur de rien, c'était une très bonne idée et ça m'a fait du bien de me retrouver avec une femme forte. J'avais peur des clichés de base mais il n'y en avait pas, où très peu, mais bon, pour ça, un mythe restera un mythe avec ses petits clichés, on ne peut pas faire autrement. Mais ce n'est pas un point négatif, ça non. 

      Donc, on retrouve une jeune femme journaliste qui voudrait percer: normal, comme tout le monde. Elle est mise sur une affaire louche, du genre à la Da Vinci Code, avec des histoires de sectes, de réunions secrètes et tout le blabla qui va avec. Marie ne comprend pas trop dans quoi elle s'est fourré, mais dans tout cela, elle rencontre un jeune homme de 30 ans qui tient une boite de nuit "gothique". Bref, ils tombent amoureux mais je ne vais pas tout vous raconter non plus. Tout ceci pour dire que je tiens à mettre un point d'honneur sur Anne Bardelli pour son originalité et son fabuleux travail d'écriture pour ne pas nous ennuyer. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde (et honnêtement, je pensais que j'allais l'être) mais non ! Il y a toujours des rebondissements, certains dont je m'attendais et d'autres non mais qui m'ont permis de ne pas perdre le fil. Dans cette histoire, on ne s'éternise pas sur l'histoire du vampire, du pourquoi du comment, on connait quelques détails de la vie des personnages, sans nous assommer pour autant, juste ce qu'il faut pour comprendre et suivre. Tout le roman est passé presque d'une traite, je l'ai lu en deux jours, avec une coupure, mais je dois avouer qu'à partir du chapitre 10 je ne pouvais plus lâcher mon ordinateur; je voulais savoir la suite, comment Marie allait s'en sortir. Je me disais que ce n'était pas possible que ça puisse se terminer comme ça, et d'un seul coup on se retrouvait dans un autre endroit, à souffrir pour le personnage principal, en ce demandant: "MAIS MEUF, COMMENT TU PEUX TE METTRE DANS CE GENRE DE SITUATION ? ES-TU SUICIDAIRE OU QUOI ?" (non, non, juste trop têtue, voilà tout)
          Et j'ai été tenue en haleine, j'arrivais à voir les images défiler comme un film dans ma tête, je me représentais assez bien Marie, peut-être moins Alexis et tous les autres personnages mais le principal est que je me suis super bien entendue avec elle. J'avais l'impression de me reconnaître en elle: toujours têtue, qui veux faire les choses et qui fonce tête baissée, tant pis pour les conséquences, qui est assez caractérielle mais qui a un gros cœur en fond d'elle, gros comme le mont Everest ! 
          J'ai beaucoup aimé l'histoire, l'auteure a une bonne plume, peut-être pas THE PLUME, comme celle de Stephen King ou autre mais elle a réussie à me faire aimer un roman en Français (oui, j'ai quelques petits soucis, je préfère les romans des auteurs Anglais, Américains, Russes mais pas trop trop les Français. Un comble pour une jeune femme qui veut devenir libraire, passons) Je n'ai pas trouvé d'erreurs de syntaxe, ni de fautes d'orthographes, bon, certes la mise en page n'était pas parfait, mais cela est tout à fait normale vu les circonstances du roman.  Mais j'ai aimé, et franchement, cela me plairait bien de découvrir d'autres de ses romans et je me ferai un petit plaisir en les achetant ! Ah oui, au fait, chouette le petit clin d’œil à Pirates des Caraïbes, ou alors si ce n'est pas fait exprès, tant pis, j'ai quand même bien aimé ! 
Pour passer à la couverture, vous allez me dire que ce n'est pas du jeu car je connais l'illustratrice, OH SACRILÈGE BONTÉ DIVINE MAIS ALORS SON AVIS NE SERA PAS OBJECTIF ! Si, je vous rassure, mais cela ne m'empêche pas de dire que cette illustration est une bombe ! Cette couleur bleue nuit, avec le visage de Marie (ou du moins, l'on peut se l'imaginer comme étant Marie) avec ces prêtres bizarres juste derrière, sérieusement j'ai adoré la couverture - comme toutes les couvertures d'Erica Petit, je l'avoue. Chapeau bas à ma coupinou chérie et illustratrice Erica Petit ! 


  • Critique négative: 
          Pour la critique négative, je vais commencer par la longueur du roman: je trouve que 194 pages ce n'est pas assez. Après, pour être honnête, cela ne m'a pas dérangé plus que ça, mais quand j'ai découvert que le roman ne faisait QUE cent quatre-vingt-quatorze pages, cela m'a fait penser, en effet que l'auteure aurait pu plus étoffer les derniers chapitres. J'aurais voulu en savoir un peu plus sur ces cinq années écoulées, qu'est-ce qu'ils ont fait, mis-à-part ouvrir une librairie ou une nouvelle boite de nuit ? En cinq ans il s'en passe des choses ! J'avais l'impression que ce n'était pas réel, hop ! un coup de baguette magique et cinq années se sont écoulées. Oui, d'accord, mais ensuite ? Est-ce qu'ils ont revu la famille d'Alexis ? Est-ce que Marie s'est faite de nouveaux amis ? Est-ce qu'ils prévoyaient des projets pour le futur ? Même si elle devait le quitter, pourquoi ? Que s'était-il passé ? OK, elle avait atteint l'âge de son compagnon, mais bon, quelques pages en plus m'aurait encore plus donné envie de croire que Marie et Alexis existaient vraiment. J'aurais voulu aussi avoir encore plus de détails sur cet ordre qu'est "La Main Immaculée". Après, cela ne reste qu'un avis personnel et note à l'auteure, il ne faut pas qu'elle le prenne pour elle-même: j'adore les gros romans avec pleins de détails à la Charles Dickens, donc comme je dis cela ne reste que personnel ! 
Je voulais poser une question à Anne, si vous passez par là, vous pouvez m'expliquer une chose ? POURQUOI CETTE FIN ? NON MAIS ALLÔ ?? UN PETIT ÉPILOGUE, NON ? MÊME PAS ? VOUS ME LAISSEZ ME TORTURER COMME CA ? C'est malsain, vilaine Anne, je boude maintenant.....


  • Conclusion:
          Un chouette roman qui m'a fait passer un bon moment. J'ai beaucoup aimé Marie, peut-être plus qu'Alexis; je l'aime bien aussi, mais Marie avait plus de couilles que lui. Désolée, Monsieur, mais je suis pour les femmes fortes, et à mon humble avis, tu es tombée sur une perle rare. Bref, un bon roman qui mérite vraiment d'être publiée (et pourtant j'en ai lu des histoires de vampires, certaines sont à mourir de rire, d'autres à se cogner la tête contre un mur) donc je ne regrette absolument pas ces quelques jours en compagnie de 'La Main Immaculée". J'avais une impression d'enquête à la Dan Brown et j'ai adoré ça ! Une couverture sublime, bref, tout ce qu'il faut pour passer un très bon moment. 


  • Personnage préféré: 
          Bon, vous vous en doutez bien, j'ai déjà fait l'éloge de mon personnage préféré, ce ne sera pas donc une surprise si je vous dis que c'est Marie. Oui, Marie, pourquoi ? Parce que cette femme ne se laisse pas abattre, elle a plus peur de son ancienne meilleure amie que d'une bande de vampire et encore pour moi elle n'avait presque peur de rien ! C'est une femme intelligente, comme il en manque ici; une folle furieuse attachante, jolie en passant et qui ne se prend pas la tête. C'est la meilleure amie parfaite, la femme parfaite (ou presque) sur qui on peut compter, avec qui on peut se taper des barres de rire. Bref, une femme simple qu'on adore. 


samedi 18 avril 2015

ACHATS LIVREEEEEEEESQUES ! 







                                                                           
 Bonjour tout le moooooooooooonde ! Me voici après un long moment d'absence; en effet j'ai eu beaucoup de soucis familiaux et personnels, mais ça commence à s'arranger, du coup, je prends un peu le temps de revenir ici pour un tout petit article: celui de mes achats livresques. 

Mais vois-je ? Oh, eh bien ce sont de très beaux livres, j'en suis fort contente, car je ne pensais pas faire d'aussi bonnes découvertes ! Je préfère vous prévenir, ces livres-là n'ont pas été trouvé en librairie, non, ces petits trésors je les ai chinés dans un magasin d'occasion qui s'appelle TROC, by Troc de l'ile. 

Il y a des magasins comme celui-ci un peu partout en france, c'est un sorte de Leboncoin réel où l'ont peut trouver des trésors si l'on a du temps et de la patience ! 

Donc, pour en revenir aux petits bijoux, je vous présente le premier tome de CA, de Stephen King, aux éditions Albin Michel, mais dans une collection un peu spéciale qui s'intitule "Le Grand Livre du Mois". Ce roman est impressionnant, pas tellement par la couverture flexible que l'on peut enlever ou laisser si nous souhaitons mais par la véritable couverture du roman, majestueuse, comme un roman sacré ou quelque chose dans le genre, avec sa robe rigide, en carton sa couleur noir sombre et ses écritures en dorés. Quand j'ai vu ce livre à seulement trois euros j'ai foncé dessus. Je ne l'ai pas encore lu, mais de ce que je sais, je vais en faire des cauchemars ! 

Le second ouvrage est un recueil de contes populaires et légendes de Bretagne. Je ne suis pas spécialement bretonne, mon grand-père est né à Nantes, avant que l'on proclame que ce bout de terre ne ferait plus partie de la Bretagne. Donc, dans un sens, je peux dire que je suis Bretonne, ou alors dans mes rêves les plus fous. Oui, vous avez bien lu, j'aime la culture Bretonne, et alors ? Je rêve tellement d'y aller, de rencontrer ces charmantes mamies gâteaux avec leurs histoires de lutins et leurs secrets bien gardés, bref, tout ça, quoi. Ce recueil nous vient des éditions France Loisirs, ah, ce bon vieux France Loisirs, passons. La couverture est tout autant magnifique que "CA"; bleue foncée, rigide, je ne sais pas trop le matériau utilisé, et ses écritures dorés. J'ai fondu autant que le roman de Stephen King. 

Si vous ne les avez pas lus, je vous les conseille, même si moi je n'ai pas eu le temps de le faire aussi, mais bon, si vous voulez mon avis, ils seront bien, j'ai du flair pour ce genre de choses. Alors si vous ne les avez pas (j'ai un petit doute pour le recueil, vous allez peut-être avoir du mal à le trouver) foncez en librairie, Amazon, tout ce que vous voulez pour les lire ! 

vendredi 23 janvier 2015

TREIZIÈME ARTICLE DÉDIÉ A LE LABYRINTHE, L’ÉPREUVE, LIVRE 1. 




AUTEUR: James Dashner
ÉDITEUR: Pocket Jeunesse
COLLECTION: Aucune
DATE DE PARUTION: Octobre 2012
NOMBRE DE PAGES: 404 pages. 



Whaaaaaaaaaaaa, la seule citrouille d'internet est revenuuuuuuuue. Mais où était-elle passée, pardi ? Eh bien, tout d'abord, veuillez m’excuser, j'étais dans une phase où je ne savais plus trop où en était ma vie. Je me posais sans cesse des questions: "Dois-je choisir cette voie-là ? Dois-je faire autre chose de ma vie ?" Bref, j'étais un peu perdue, mais je suis revenue, et je suis bien décidée à faire tourner ce blog un peu plus souvent. 
Aussi je dois vous avouer quelque chose: depuis quatre ans j'écris une histoire (enfin, je l'ai laissée en plan pendant deux ans, je sais, je suis méchante d'avoir abandonnée mes personnages) mais depuis peu j'ai décidé de les reprendre. Donc je vais partager mon temps entre ce blog-ci et mon histoire que j'ai décidée de republier sur Skyrock. Donc voici le lien officiel où vous pourrez le lire si cela vous intéresse: The Creepy Show Of Witches Je vous préviens juste, cette histoire ne sera pas de tout repos. Ce n'est pas un récit d'amour ou une fan-fiction sur les 1D. Non, cette histoire est la prunelle de mes yeux et elle sera aussi sombre que l'humain peut l'être. Ca parlera de cirque et de sorcières. Donc, ne vous étonnez pas si vous pleurez après avoir visité mon blog. Pour le moment, il n'y a qu'un prologue, car je suis en train de réécrire complètement l'histoire. 
Donc, sinon, à part ça, rien de nouveau. 
Niveau lecture je viens de terminer le premier tome de La Passe-Miroir: Les Fiancés de l'Hiver, et j'ai juste une chose à dire: JE VEUX LA SUITE MAINTENANT SINON JE FAIS CACA PARTOUT. Voilà, c'est dit. Désolée, il fallait que ça sorte. 

Bon, sinon, revenons à nos moutons. Comme vous l'avez constaté cet article parlera du premier tome du Labyrinthe, donc, L’Épreuve, de James Dashner. 

Avant de continuer mon monologue sur ma vie super intéressante, je vous invite à lire ma chronique sur ce fabuleux premier roman.


  • Résumé officiel du roman: 
          Se souvenir, survivre, s'enfuir. 

          Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié. 
          Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire...


  • Critique positive: 
          Je dois vous avouer un truc: avant d'acheter ce livre j'avais déjà lu le premier chapitre par ma soeur qui me l'avait prêté, qui elle-même l'étudiait à l'école. Oui, oui, vous avez bien lu. Ma soeur m'a conseillée de le lire. Sauf qu'au début j'avais trouvé ça nul. Enfin, pas totalement nul, mais pas vraiment intéressant, disons plutôt. J'étais encore dans ma période "Nos Etoiles Contraires" et je ne pensais que à Gus et Hazel et pour moi, lire un livre de science-fiction après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps n'était pas envisageable. Et puis bon, comme vous l'avez constaté, Le Labyrinthe a fait le tour de Facebook et de Youtube et à force d'en entendre parler je me suis décidée à lui laisser une seconde chance; alors quand je suis allée à Intermarché avec ma mère et que j'ai vu ce magnifique livre avec la couverture du film, mon sixième sens m'a ordonné de le prendre (et puis au pire, si je ne l'avais pas aimé, j'aurais pu le donner à ma soeur, donc ce n'était pas une perte)

          Et puis j'ai commencé à le lire. Cela m'intriguait et ma phase "Nos Etoiles Contraires" étant passée je voulais un livre corsé, avec des créatures et de l'action. Et Le Labyrinthe est exactement ce dont j'avais besoin. Je voulais un livre de science-fiction ? Eh bien j'ai été servie, vous pouvez me croire. 

          On découvre une histoire pas comme les autres: un jeune adolescent pommé qui se réveille dans une cage, entouré d'autres adolescents pommés "enfermés" dans un Labyrinthe. En fait, je ne sais pas pourquoi je mets des guillemets c'est la vérité pure. Est-ce que vous avez déjà vu des mecs vivre en cohabitation durant deux ans sans se bouffer sur la gueule ? Vous non plus vous n'y croyez pas ? Eh bien James Dashner va vous faire changer d'avis. Tout au long du livre l'auteur nous explique un peu l'histoire de ces personnages, comment Alby a été le premier à être envoyé dans ce lugubre endroit entouré de murs immenses et dangereux. Le livre est divisé en deux parties pour moi: la première partie expliquant le pourquoi du comment: comment on y vit, comment ces jeunes adolescents ont réussi à se construire une vie et en même temps essayent par tous les moyens de sortir de ce labyrinthe. Et la seconde partie action. 

          Pourquoi ont-ils été emmenés ici ? Que se passe-t-il dehors ce labyrinthe la nuit ? Pourquoi autant de cachotteries ? La deuxième partie explique un peu tout ceci, sans rentrer dans les détails et sans résoudre l'énigme dès le premier tome. Mais on en sait à peu près pour comprendre mais pas assez pour mettre tout bout à bout par nous-même. Mais si nous savons ce qui se passe à l'intérieur la nuit, nous avons une part de curiosité qui subsiste du début à la fin. 

          J'ai été franchement surprise par l'imagination de l'auteur et par sa plume. Plusieurs fois j'ai eu des frissons en lisant des passages avec les griffeurs. Moi pour tout était net, je voyais les personnages comme si je regardais une personne en face. La panoplie y est très développée. Nous avons un chef un peu dur, un sous chef un peu moins dur et compréhensible (et super sex par dessus le marché) un branleur qui se prend pour le roi du monde, un petit garçon rondouillard attendrissant et un nouveau complètement pommé. Car ce que j'ai apprécié dans ma lecture c'est l'égarement de Thomas: pour moi tous ses sentiments, ses faits et gestes, ses phrases étaient réels. Cela ne sonnait pas faux et c'est ce que j'aime lire dans un roman. Et puis, entre nous, j'ai pris Thomas pour un glandu tout au long du livre. Ne vous méprenez pas, je dis ça au bon sens du terme s'il y en a un: Thomas me faisait de la peine mais il me faisait rire, j'avais l'impression qu'il était perdu - vous allez me dire que c'est tout à fait normal - mais je ne sais pas, il m'a prise au dépourvu, j'ai commencé à m'attacher à lui comme à un petit frère. Mais au début, car au fur et à mesure du premier tome, on voit Thomas grandir sous nos yeux et prendre de l'assurance. Il pouvait passer du petit garçon à l'homme de la situation en un quart de seconde. 

          Et puis, Newt, Newt, quoi ! Lui, je l'adore, que cela soit dans le livre ou le film. (oui, j'ai vu le film, mais je vous en parlerai dans un autre article plus détaillé) son comportement de chef un peu hippie, oui, je le vois comme ça; il m'a rendue complètement gaga. Ce gars, franchement, c'est la grosse branche de l'arbre, on peut compter sur lui en toutes circonstances et on peut rire avec lui, lui faire confiance, bref, c'est le gars parfait pour moi. 

          Tous les personnages sont sublimes, il y a toute une liste alors je vais éviter de vous en faire le détail pour chacun parce que sinon vous allez péter les plombs. Mais franchement, je remercie James Dashner de nous avoir tenu en halène du début à la fin. 

          Il y avait quelques longueurs mais nécessaires au bon fonctionnement du livre. J'ai aimé tous les détails que James nous a dévoilé. Il savait exactement quoi révéler au bon moment et c'est ce qui fait la force d'un bon livre de science-fiction. Car quand on ne connait pas les rouages de ce genre littéraire on peut vite faire des bêtises et laisser le lecteur vitreux devant son livre. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Tout était bien calibré, les créatures très bien décrites, comme les caractères de tous les personnages. Car pour moi la description est très importante, et je n'ai pas été déçue, loin de là. 

          Les intrigues ont été bien amenées sur le tapis. Je n'avais pas l'impression d'entendre une fausse note dans mon esprit. Mon cerveau comprenait tout parfaitement et en avait envie d'en savoir plus. 

          Honnêtement j'ai bien flippé pendant le passage où Thomas rentre dans le Labyrinthe sans même savoir ce qui l'attendait. Ce passage palpitant avec les griffeurs, où le jeune adolescent pourrait pisser dans son froc mais ne laisse en aucun Alby mourir. Il est intelligent, rusé et a un courage inégalé qui m'a donné envie de m'intéresser encore plus à ce personnage. Franchement, quand les griffeurs sont passés à côté de lui, le pourchassant alors qu'ils étaient juste à quelques centimètres; quand ce petit insecte bizarre où était inscrit WICKED rampait sur le mur lorsque Thomas se cachait, avec Alby, oh mon dieu, mon coeur palpitait et je me disais: DÉGAGE ! DÉGAGE BORDEL THOMAS ! CASSE-TOI DE LA BON DIEU DE BONSOIR ! Et j'ai bien eu la frousse pour lui. Bref, j'ai été happée par cette lecture du début à la fin. J'ai dévoré ce livres en quelques jours à peine, je le prenais avec moi au boulot, ce petit chéri dans mon sac. J'avais besoin de savoir ce qui allait se passer au prochain chapitre. Je n'ai pas été déçue, et l'intrigue de la fin et puis... et puis........ CHUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUCK. Voilà, c'est dit. Je n'ai pas pleuré, parce que bien entendu ma soeur m'avait raconté la mort de Chuck, (oui, vous avez le droit de la tuer) mais j'ai été tellement bouleversée, bordel que j'en ai voulu à James Dashner pendant un bon moment, croyez-moi. Mais bon, je ne pouvais lui en vouloir pour toujours. 

          Bref, si j'avais pu crier dans ma chambre je l'aurais fait. Mais bon, je me suis abstenue, sinon ma soeur allait débarquer en se demandant ce qui m'arrivais. Ce qui m'arrivais, c'était juste une envie irrésistible de tuer Gally mais quelqu'un d'autre s'en est chargé. Merci. Parce que Gally, même si j'ai de la pitié pour lui, je déteste ce personnage comme la peste. 

          Cette histoire m'a vraiment prise aux tripes et l'intrigue, le déroulement, tout ceci est tellement juste et réel que je me demande encore pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour dévorer le tome un. Maintenant, à moi de dévorer le tome deux et trois. 



  • Critique négative
          Si j'ai juste une critique négative à donner sur cette chronique du Labyrinthe c'est ceci: 
          
                  CHUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUCK JE T'AIME REVIENS BORDEL DE DIEU !!! 

          Au nom de tous les lecteurs qui ont pleuré Chuck, je déclare que James Dashner ne tient pas à sa vie. Est-ce que quelqu'un peut me procurer son adresse postale que je puisse aller lui tirer les oreilles s'il-vous-plait ? Merci infiniment de votre compréhension. 

          Je n'ai pas de critique négative à donner sur ce premier tome. Je suis désolée, pour moi il est parfait. Peut-être un peu longuet à certains moments, mais comme je l'ai dit plus haut, nous en avions besoin pour comprendre l'histoire de Thomas et des autres. Mais sinon, ce livre est un vrai coup de coeur, un gros coup de coeur depuis longtemps, je dois dire.

          Merci James Dashner, même si j'ai envie de vous frapper, si vous passez par là et que, oh grand bonheur, vous comprenez le Français, je vous remercie de nous avoir fait découvrir ce roman magnifique. Et j'espère pour vos petites fesses que la suite en vaut la peine. Et si je vois que vous allez tuer Newt ou Alby, ou Teresa,ou même Thomas, je vous coupe la tête. A bon entendeur. 

Je rigole. Ne vous en faites pas. Hein. Je suis juste une lectrice amoureuse du Labyrinthe. 


  • Conclusion: 
          Pour conclure cet article, je voudrais vous dire que je suis en train d'écouter la BO du film en même temps que je vous écris cette chronique. Et que j'écoute plus particulièrement la chanson Final, alors comment vous dire que j'ai envie de pleurer. Parce que ça me rappelle la fin du livre qui est pour moi bien meilleur que le film (même si j'ai adoré le film) je vois la scène dans le bus, toutes ces âmes affaiblies, Teresa et Thomas l'un à côté de l'autre, pensant à Chuck, lui promettant de retrouver sa famille. Voilà, l'émotion me monte et j'ai envie de chialer tout ce que je sais. 
          Passons. Pour conclure je voudrais dire que ce livre est un roman de science-fiction pas comme les autres. Qui dénonce l'état qui se sert d'êtres humains pour accomplir quelque chose qui, je pense, est malsain. Je crois que James a voulu démontrer dans son roman ce qui pourrait se passer si la fin du monde nous arrivait. Comment allons-nous réagir face au danger ? Allons-nous nous serrer les coudes ou alors allons-nous céder à la folie comme Gally ? Personnellement si la fin du monde devait arriver, je pense me rappeler de Thomas toute ma vie. Même si ce n'est qu'un personnage d'un roman inventé par un auteur talentueux, je pense me cramponner à son souvenir et à son courage.


  • Personnage préféré: 
          Même si j'ai adoré Thomas et son côté perdu dans l'univers et l'espace infini du Labyrinthe, je dois avouer que j'ai un gros coup de coeur pour Newt. Je l'ai trouvé attachant mais super responsable, intelligent et drôle. C'était le bout-en-train de la fratrie, celui qui conseillait, qui écoutait mieux que les autres et qui donnait du baume au coeur à ces petits adolescents terrorisés par les événements. Je suis amoureuse de lui. Ouais, je l'avoue, je l'aime parce que ce genre de jeune garçon on en trouve pas partout. Pour moi il est le symbole du courage et de la bonté, de la sagesse et de la confiance que l'on peut donner aveuglément à quelqu'un. Il est pour moi le personnage le plus important avec Thomas, Chuck et Teresa. 


______________________________

Avis de ma partenaire, Libre Addiction:


  • [C’est à partir de ce tome là que tout commence vraiment, on ne nous lâche pas une minute. L’action est à son comble, on trépigne d’impatience. Tout y est pour déstabiliser le lecteur. L’épreuve c’est un florilèges de toute sorte de sensations, on passe de la peur à la colère, de la colère à la peine, de la haine à la compassion ainsi de suite… C’est une lecture vivante. Comme il est rare d’en lire! Cela faisait une éternité que je n’avais pas eu de coup de cœur littéraire, un millénaire même que je n’avais pas été dans cet état.]
Pour plus de chroniques  Libre Addiction








mardi 2 décembre 2014

DOUZIÈME ARTICLE DÉDIE A L'ECHANGE. 




AUTEUR: Brenna Yovanoff
ÉDITEUR: Michel Lafon
COLLECTION: Aucune
DATE DE PARUTION: Septembre 2012
NOMBRE DE PAGES: 250 pages


Hein ? Quoi ? Un second article en l'espace d'une journée ? Encore ? Non mais Pumpkin, t'as bouffé du lion, ou quoi ? Bah non, désolée, c'est juste que: de un, je voudrais être à jour dans mes chroniques, et de deux, je suis dans lancée, alors pourquoi pas ? J'ai le cerveau chaud bouillant alors autant faire d'une pierre deux coups, qu'en dites-vous ? 
Donc, pour cette chronique, comme vous avez vu la couverture et le titre, je vais vous présenter L'Echange, un roman fantastique que j'ai bien aimé. 

  • Résumé officiel du roman: 
          Mackie Doyle donnerait n'importe quoi pour avoir une vie normale, jouer de la basse et passer du temps avec la fille solitaire aux yeux pailletés. Mais la petite ville de Gentry cache de sombres secrets. Il y a seize ans Mackie a été échangé contre un nouveau né: il est un "remplaçant". Il vient en fait d'un monde terrifiant où d'obscurs tunnels côtoient des eaux noires et pestilentielles. 
         Lorsque ceux qu'il aime son menacés, Mackie n'a pas le choix: il doit affronter les créatures des entrailles de Gentry. Un combat à mort pour trouver enfin sa place, dans notre monde... ou dans le leur. 

         Méfiez-vous, tout le monde est échangeable. 


         Brenna Yovanoff est douée en jeux vidéos violents et adore parler de zombies... Elle fait partie des trois écrivaines du prestigieux club de littérature fantastique Merry Sisters of Fate, avec Maggie Stiefvater (Frisson) et Tessa Gratton (Blood Magic) 


  • Critique positive: 
          Pour ce roman-là, on va entrer dans l'étrange, dans un univers que personne ne visite, sous peine de se faire tuer, ou juste de se faire une bonne frousse et de partir à toute jambe vers la jupe de sa maman. Ici, on découvre un adolescent de seize ans, ou dix-sept ans, si je ne me trompe pas. Roh, l'âge, avec moi, ça fait dix-huit, (haha, dix-sept, dix-huit, vous avez compris ? Bref.) On lit l'histoire de Mackie, donc, qui vit dans une maison avec un père un peu stressé, une mère infirmière calme et gentille et une sœur super protectrice qui aime son frère. Mais là-dessous se cache de terribles secrets. Mackie n'est pas une personne ordinaire, en effet, il n'est pas "humain". Enfin, dans le sens propre, si: il a deux yeux, un visage, deux oreilles, des jambes, bras, un coeur qui bat, tout ce qu'il faut pour un être humain, mais ce jeune garçon sait qu'il n'est tout à fait ordinaire. En effet, dans cette ville qui se prénomme Gentry, on cache beaucoup de secrets aux habitants. Il y a une sorte d'échange qui se passe tous les sept années mais l'on ne comprend pas pourquoi. Il pleut toujours, Mackie n'a presque jamais connue le soleil. Mais le plus bizarre dans tout cela c'est qu'il ne supporte pas la vue, ni l'odeur du sang, cela le rend malade et il peut mourir et il n'est jamais en contact avec le fer. Donc, comment vous dire qu'il a un quotidien assez bizarre, le petit Mackie. Mis-à-part cela, il essaye de se confectionner une vie paisible et sans histoires. Mais le passé rattrape toujours les gens. Et Mackie, sans en avoir conscience ou presque est une créature des bas-fonds de la ville. 
          Alors, dans ce roman il y a tous les ingrédients que j'aime: une ville bizarre, avec un personnage principal assez bizarre, canon mais bizarre (oui, je me représente tous les mecs canons) un espèce de trafic d'enfants qui m’irise les poils et tout le temps de la pluie. Oui, j'aime la pluie, et alors ? Bref numéro deux. 
              Au début, quand j'ai acheté ce livre, je me suis dit: "allez, Pumpkin, tu vas bien flipper avec cette couverture de berceau et des ciseaux, des couteaux de partout;" Il peut y avoir plus gai comme joujou pour enfants. J'avais vu ce roman à la Fnac il me semble, mais il y a des années, car il est sorti en 2012, il y a deux ans. (youpi, tu sais compter, c'est bien) et j'étais toujours intriguée par cette couverture sombre et étrange. Et pour pou Halloween, je me suis dit: why not ? En plus tu veux lire ce livre depuis longtemps, alors jette-toi à l'eau petite citrouille ! Sauf que j'ai reçu ce livre le trente Octobre, alors comment vous dire que pour le lire pour Halloween c'était un peu short sachant que j'étais en train de lire Entretien avec un Vampire. Donc, je l'ai laissé de côté et puis il y a genre........... trois semaines, je crois, je me suis mise à le lire. Et j'ai bien aimé. Peut-être pas un énorme coup de coeur, mais j'ai bien flippé dans les moments les plus sombres et les plus haletants. Cette histoire d'échange et d'enfants enlevés et remplacés par des créatures qui ressemblent aux enfants mais qui n'en sont pas, comment vous expliquer que ça m'a fait quelque chose, quand même !
Brenna a une plus assez intéressante. Pas magistrale, mais elle a une imagination débordante et c'est ce qui fait le point fort de ce roman. J'ai beaucoup aimé les passages où l'auteur racontait comment Mackie avait découvert son monde, une espèce de grotte qui puait la mort, avec une petite fille qui, en temps normal, me ferait peur mais qui s'avérerait en fait une alliée de taille même si parfois, je ne comprenait pas son comportement. Cette petite fille me faisait penser à Claudia dans Entretien avec un Vampire, et puis des tas d'autres personnages qui font froid dans le dos, des sortes de cadavres qui n'avaient jamais demander à mourir ni même à revenir d'entre les morts. Mais ici, on ne demande pas, on né humain ou créature des ténèbres, et tant pis si ça ne vous fait pas plaisir ! 
           J'ai beaucoup aimé le meilleur ami de Mackie, dont j'ai subitement oublié le prénom et la sœur, aussi. Car, si Mackie n'était pas entouré d'amis et de famille qui l'aimait et le chérissait depuis toujours - alors qu'ils savaient exactement ce qu'il était - il n'aurait pas eu cette existence-là. Car, de ce que j'ai compris, Mackie n'est pas devenu une créature horrible et moche grâce à l'amour que sa famille et ses amis lui portent - et donc, il a pu devenir un adolescent assez craquant, malgré ses cheveux noirs et ses yeux noirs et sa peau cadavérique. Ce que j'ai aimé dans cette histoire, c'est le côté "ange" des humains, avec un halo de lumière qui éclairait la fille la plus belle du lycée, et cette comparaison avec Mackie qui ne dégageait aucune lumière mais plus quelque chose de lugubre. 
           J'ai beaucoup aimé la plume de Brenna, même si ce n'est pas extraordinaire comme Charles Dickens ou Jane Austen (quoique ce n'est pas le même registre...) mais sa plume a quelque chose de bon, en soi j'ai capté toutes les sensations que faisait passer l'auteur dans ses paragraphes. Il y avait quelque chose de dérangeant mais en même temps d'adorable. Car, ne l'oublions pas, Mackie reste quand même un ado qui ne demande juste qu'à vivre une vie normale, jouer de la basse et avoir une petite amie. Les descriptions accrochent le lecteur et franchement j'ai passé un bon moment, même si j'ai bien flippé à certains moments et que, avant d'aller me coucher, je me disais que j'aller me faire bouffer ma ses petites créatures pas très belles...................... et voilà que je viens d'être dérangée par ma grand-mère. Du coup, j'ai perdu le fil de ma pensée....... Ça va revenir, ne vous inquiétez pas.......  Hum, donc je disais que je n'avais pas envie de me faire bouffer la gueule par ces espèce de zombies confinés dans une sorte de grotte de la survie. Ouais, voilà. 
             Pour parler de la couverture, je l'adore, mais j'avoue qu'au début je ne comprenais pas du tout pourquoi il y avait tous ces trucs farfelus accroché au berceau de l'enfant, berceau qui est super beau, soit-dit en passant, mais lorsque vous lirez ce livre, vous comprendrez pourquoi. Mystèèèèère ! Et puis, il y a beaucoup de clins d’œils à l'histoire, comme la brume, le côté étrange de la couverture. Je la trouve très finement travaillée et ça fait du bien de tomber sur une couverture qui est exactement en rapport avec l'histoire est qui est belle à voir, même s'il reste toujours ce côté un peu.... stressant. 
L'intérieur est tout aussi beau, la cadence de ces chapitres coupés et des parties avec un titre était très intéressant pour le lecteur, cela nous permet d'avoir une globalité et une sorte de curiosité naissante sur ce qui va suivre.

  • Critique négative: 
          Pour cette critique négative je vais dire quelques petites choses qui ne m'ont pas plu. Tout d'abord, les derniers chapitres. Je trouve qu'ils ont été un peu bâclés, surtout le moment de l'affrontement entre la méchante et Mackie. (J'essaye d'en dire le moins possible mais ce n'est pas facile, hein) Je me disais dans ma tête que c'était peut-être un peu trop facile pour un petit adolescent sans pouvoir et une espèce de déesse qui a tous les pouvoirs du monde. Voilà, ça ne m'a pas plu. Et j'aurais aimé un peu plus de descriptions sur le pourquoi de cette fondation de cette grotte ou je ne sais quoi qui sert de refuge. Là, aussi, je trouve que c'était survolé et que cela aurait peut-être mérité un peu plus de détails. D'où ils viennent, exactement, pourquoi ils sont comme ça, comment s'ont-ils arrivés à Gentry, pourquoi Gentry, justement ? Et aussi plus de détails sur la méchante de l'histoire. J'aime minimiser dans chacun des personnages de l'histoire que je lis. Mais bon, chacun son opinion, moi je trouve que ça manquait de profondeur à certains moments, voilà. 

  • Conclusion: 
          Pour conclure cette chronique, je dirai que je suis assez mitigé, même si j'ai bien aimé. (Et là, je viens de me rendre compte que depuis des semaines je ne note plus mes chroniques.) Ce n'est pas grave, je ne trouve pas que cela soit super intéressant pour le lecteur, tout est dit, basta. Bref. Il manquait de la profondeur, de la description dans certains passages clés de l'histoire, ce qui est dommage, car, cela aurait rendu le roman encore plus crédible et touchant. Ce n'est pas grave, je ne vais pas déposer une bombe chez Brenna Yovanoff pour son manque de détails. Oh, quoi que, si je m'écoutais........... Non, je plaisante ! (ou pas) 
         J'ai trouvé la couverture magnifique et je ne suis pas déçue de ma lecture, j'ai passé un très bon moment et je ne regrette pas mon achat ! 

  • Personnage préféré: 
        Mon personnage préféré n'est pas Mackie. (oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooh, sacrilèèèèèèèèèège.) Non, mon personnage préféré est la jeune fille aux paillettes d'or dans les yeux: Tate Stewart, car elle a un espèce de caractère de chien, j'adore ça ! Elle emmerde le monde, envoie tout le monde bouler et elle est sincère. Et c'est le personnage le plus travaillé avec Mackie et son meilleur ami qui n'a pas de prénom pour cause d'oubli. Ce que j'ai aimé chez elle c'est le fait qu'elle ait perdue sa sœur mais qu'elle était sûre et certaine que sa sœur en question était vivante, voilà ce que j'ai aimé chez elle. Le fait que, malgré les moqueries des autres elle continuait à se battre et savait exactement que quelque chose se passait dans cette ville bizarre. Mais aussi, son côté tête de mule, car Tate est le personnage le plus sincère de cette histoire et la plus drôle, en un sens, aussi. Et son regard qui tue. Je vous conseille vraiment de lire ce roman, pour l'univers assez étrange et déroutant de Brenna mais aussi le caractère de chien et la sincérité de Tate Stewart. 



ONZIÈME ARTICLE DÉDIE A LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TOM GORDON.





AUTEUR: Stepeh King
ÉDITEUR: Le Livre de Poche
COLLECTION: Fantastique
DATE DE PARUTION: Mars 2012
NOMBRE DE PAGES: 279 pages


Bien le bonjour mes petits loups ! Comment ça va, aujourd'hui ? Vous passez vos premiers jours de l'hiver au chaud, chez vous ? Au travail ? A cheval sur un traîneau ? (désolée, je me devais de faire une allusion à Noel pour cette première chronique du mois de Décembre.........) J'espère que vous allez bien, que vous n'êtes pas malade. Pour moi c'est la forme, je ne suis pas encore malade, alors que ma mère, si ! Mouhahahaha. OK. C'est pas drôle de se moquer de sa maman. Comme vous l'avez peut-être remarqué, ou non, j'ai posté un article hier du tout premier concours que j'organise grâce à vous qui avez dépassé les 1 000 visites. Je vous remercie d'être toujours aussi nombreux, mais maintenant, il faudrait se manifester ! Des petits commentaires, par exemple, ça me ferait vraiment plaisir. Bon, aujourd'hui, je vous propose une chronique du roi du fantastique et de l'horreur ! Veuillez applaudir Stephen King ! 

  • Résumé officiel du roman: 
          C'est exprès que Trisha s'est laissé distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est qu'elle se perdrait dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. 
          En deux personnages terrifiants acharnés à sa perte: la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, grâce auquel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver. 
              Un magnifique personnage de petite fille drôle, futée, énergique, capable de désespoir autant que de courage. 
              Et puis une histoire très simple. 
              Une terreur très simple. 

             Avec lui le pire, dans l'horreur, est toujours sûr.
             Merveilleusement: ce roman de la survie en milieu hostile est un de ses chefs-d'oeuvre. 
                                                                                                   Michel Grisolia, L'Express. 


  • Critique positive: 
          Ce livre a été une grosse surprise, un bouleversement dans mes habitudes. En effet, je ne m'attarde pas à ce genre de récit de survie en milieu hostile, non, mais quand j'ai lu le titre et surtout, lorsque j'ai vu que c'était l'un de mes auteurs préférés qui avait pondu ce roman, je me suis dit: pourquoi pas ? Et puis, je dois vous expliquer un petit truc: avec ma mère on a décidé de faire ma collection de Stephen King, c'est-à-dire, tout simplement acheter tous les livres que King aurait pu publier. Ce n'est pas une surprise pour ma mère, Stephen King vit avec nous depuis toujours. Ma sœur aînée lisait ses romans bien avant moi, et c'est un peu grâce à elle si je les lit, aujourd'hui. Donc, comme je le disais, ce roman a été une grosse claque en pleine figure; j'en ai eu le cœur serré pendant plusieurs heures, bien après ma lecture. J'avais ressenti quelque chose que je connaissais pas: peut-être de la terreur, de la tristesse, je ne sais pas, un mélange de tout et n'importe quoi, et ceci m'est resté gravé dans ma mémoire. 
            Lorsque j'ai commencé ma lecture, je ne savais pas à quoi m'attendre; je me disais: "bon, voyons voir ce que l'on a par là." Et puis ma lecture est passée comme une lettre à la poste. C'est fluide, facile à lire, avec juste un tout petit peu de vocabulaire de base-ball mais nous ne sommes pas perdus du tout, et un peu de vocabulaire car cette histoire nous emmène sur la piste des Appalaches, et bien au de-là. Du coup, Stephen King a eu la gentillesse de nous aiguillier à la fin de notre lecture et même au début avec ce chapitre intitulé: "Préliminaires". En fait, ce livre entier a été construit comme sur un match de base-ball: préliminaires, première manche, seconde manche, troisième manche, mi-temps, etc... Il n'y a pas de chapitre un, chapitre deux. Non, bien entendu. Si vous lisez des romans de Stephen King, vous saurez qu'il ne fait pas comme les autres, non, jamais. Stephen Kign a sa propre idée quand il démarre un roman. Il ne fait jamais dans la demie mesure, quand il a une idée en tête, il ne fait, un point c'est tout. Et c'est cette originalité que j'aime chez lui, cette audace qui coupe l'herbe sur le pied de tous les autres auteurs. Et je lui dit: bravo. Tu as du cran, mec. 
          On suit une petite Trisha qui doit avoir.... dix ans, quelque chose comme ça, je ne m'en souviens plus. Crotte. Bref, on suit la vie d'une petite fille aux problèmes assez ordinaires: des parents divorcés, un grand-frère en pleine adolescence qui tire tout le temps la tronche et qui se chamaille avec sa mère vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Suite à une proposition de sa mère, Trisha et son frère décident d'y aller, même si le grand-frère n'a pas envie. Alors, s'ensuit une dispute assez violente entre le frère et la mère, et pour "donner une petite leçon à sa famille", Trisha décide de disparaître du sentier mais pas trop loin non plus, au risque de se perdre. Elle invente une excuse, comme quoi elle doit aller faire pipi. Mais bien entendu, personne ne l'écoute, à cette pauvre petite fille. Seul son baladeur MP3 est son meilleur ami. Elle suit les exploits de Tom Gordon, un joueur de base-ball qui a vraiment existé de ce que j'ai compris, et grâce à son baladeur MP3, Trisha va survivre dans la nature la plus sombre qui soit. Elle va découvrir que manger et boire devient de plus en plus difficile au fil des heures et des jours. Mais, ce petit bout est courageuse en toutes circonstances. Elle est intelligente et réussi à retrouver la terre ferme. Mais comme Stephen King ne fait pas tout comme tout le monde, il décide d'inventer et de souffler à l'oreille de Trisha une créature qui va la terroriser durant toute son aventure. Pendant ma lecture, je dois avouer que j'ai eu le coeur qui battait la chamade, car j'y croyais aussi. J'avais l'impression d'être dans la piste avec Trisha et de survivre en même temps qu'elle. C'était très déroutant, et très impressionnant aussi. Car, je ne pensais pas qu'un petit roman comme celui-ci pouvait me tenir encore plus en haleine qu'un gros roman de science-fiction bien ficelé. Comme quoi, pas besoin d'un truc énorme pour déstabiliser un lecteur !  J'ai bien eu la frousse durant toute ma lecture et je l'assume à cent pour cent. Car Stephen King fait ce qu'il faut pour avoir peur, pleurer et se sentir observé comme si un animal rôdait dans notre jardin. Mais c'est une bonne terreur, celle qui vous donne envie de pisser dans votre culotte mais, dès que vous revenez à la réalité, vous explosez de rire tellement vous vous sentez bête. Mais bon, je suis comme ça, et j'aime me faire peur. Et si vous souhaitez allier un roman qui vous coupera le souffle, qui vous plongera dans une certaine réalité et qui vous donnera une peur bleue, je vous conseille ce petit bijou !  


  • Critique négative: 
          Pour cette critique négative, je n'ai pas grand chose à dire. (Pumpkin, il va falloir que tu trouves des romans pourris pour égaliser ton terrain de lecture, là, sinon, les lecteurs vont penser que tu fais exprès. Allez, quoi, cherche, un peu, je suis certaine que tu trouveras !)
          Ce n'est pas si simple que cela. Lorsqu'on dévore un roman que l'on a adoré du début à la fin, on ne peut pas faire une masse critique négative, hein.... 
       Je dirai juste que, ce qui m'a manqué durant ma lecture, c'est plus de description dans le quotidien de la famille de Trisha. Certes, il y a des passages avec son père, mais j'aurais aimé un peu plus que cela. Et peut-être que Stephen King aurait pu intégrer à la fin de son récit un petit passage avec une rencontre entre Trisha et Tom Gordon. Bon, là je rêve un peu.... On est pas à la télévision.
           Mis-à-part cela, je n'ai rien d'autre à dire. Ouais, désolée, mais on parle du King du fantastique et de l'horreur, là, je ne peux pas donner de critique négatives sur son roman parce qu'il est extra ! 

  • Conclusion: 
          Pour conclure cette critique, je dirai simplement que cette lecture m'a laissée une petite pointe de terreur pendant toute la journée et la soirée. C'est une très bonne histoire courte, à la Stephen King, comme toujours, bien ficelée, avec de très bons personnages réels. Vous savez, quand vous lisez un des romans de cet auteur, vous aurez toujours un arrière-goût de je-ne-sais-quoi qui vous fera un peu flipper et qui vous nouera le ventre. C'est ça la magie de la lecture et la magie de la plume de King. Même pour une histoire simple il vous donne la frousse. Alors, que, bah, si vous lisez une histoire de ce genre chez un autre auteur, si le sujet n'est pas bien traité, le roman peut être un gros flop. Alors que là, non, pas du tout. C'est pour cela que j'aime Stephen King, pour son audace, sa plume magistrale. Vous ne pleurerez jamais à la lecture d'un de ses romans, car ce n'est pas la spécialité de King, mais vous allez avoir une telle trouille que même l'ombre de votre aspirateur va vous donner la chair de poule. Eh oui, notre cher Stephen King est comme ça. 
         La petite fille qui aimait Tom Gordon est un très bon petit roman. Trisha est un personnage que j'apprécie beaucoup. Je crois même que c'est mon personnage préféré de tous les romans de Stephen. Je vais vous dire pourquoi. Mais pas ici. 

  • Personnage préféré: 
          Comme vous vous en doutez, il n'y a pas beaucoup de personnages dans ce roman, mis-à-part le frère, le père, la mère de Trisha, un ours et la mystérieuse personne qui a découvert et sauvé Trisha. Si vous voulez savoir, vous allez devoir lire le livre. J'ai déjà fait assez de spoiler comme ça, alors maintenant, je me tais. 
          Pourquoi Trisha est mon personnage préféré ? Tout simplement car petit bout de fille est courageuse, téméraire et, oh bon sang un caractère de battante ! Et j'aime les personnages haut en couleur. Trisha n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Elle est certes, en colère contre sa famille, elle se demande pourquoi ils vivent avec des engueulades et des mots violents sous leur toit chaque jour, elle voudrait tellement que sa famille arrête, et je sais de quoi je parle, j'ai une famille un peu comme la sienne, donc Trisha est un peu moi quand j'avais dix ans, sans l'expédition inattendue sur la piste des Appalaches sur mon C.V. bien sûr. Mais je comprends cette petite fille à cent pour cent, je sais quels sont les enjeux quand votre famille se brise comme cela tous les jours, et toi, qui es au milieu de tout cela. Je comprends Trisha. Sauf qu'elle, décide de donner une petite leçon à sa famille. Bon, cela reste de la fiction, hein. Mais cette enfant est d'un courage à toute épreuve. Et pourtant, elle aurait pu arrêter cela et se laisser aller vers la mort. Non, elle avait envie de vivre, alors même qu'elle se pensait poursuivie par un monstre et qu'elle n'avait pas mangé ni bu depuis des jours. Elle avait confiance en elle-même et même si elle était perdue, elle savait qu'elle devait continuer. Trisha pourrait être le personnage principal dans une Dystopie, c'est ce que je me dis. Elle pourrait être celle qui doit se sauver et se cacher, ou sauver le monde, un genre de Katniss plus jeune. Sauf que Trisha est bien plus courageuse. Car je la trouve bien plus réelle que tout autre personnage que j'ai lu ces derniers mois. Jetez-moi la pierre si vous le voulez, mais c'est vrai. Et Trisha je l'aime, oh, oui. Je souhaiterai avoir sa force et son courage. 

Donc, je voudrai remercier Stephen King d'avoir créé ce personnage, car grâce à la lecture de ce roman, j'ai compris certaines choses. Que la vie en elle-même était bien plus importante que la gloire et les sousous. Que, avoir la foi et du courage peut vous emmener très loin dans la vie. Alors, oui, merci Stephen King pour cela. (et pitiééééééééééééééééééééééééé, viens plus souvent en Fraaaaaaaaaaaaaaance, je t'en priiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie.)